« J’ai besoin d’être aidée à vivre, non à mourir » : lettre ouverte à André Comte-Sponville

Après son intervention devant la Convention citoyenne sur la fin de vie, Edwige Mouttou a décidé de répondre à André Comte-Sponville dans cette lettre ouverte. Edwige Mouttou est ingénieure, mariée et mère de quatre enfants. Elle a appris à 44 ans qu’elle était atteinte de la maladie de Parkinson.

Cher Monsieur,

À 44 ans j’ai appris que j’étais atteinte de la maladie de Parkinson, maladie neurodégénérative, incurable. Ma réaction a été de me battre pour vivre avec ma maladie. Aujourd’hui la société n’admire plus ce courage-là. Elle admire le choix de la mort. Je me bats pour vivre. Anne Bert (1) s’est battue pour mourir. « Si, à propos d’une même réalité considérée sous le même rapport, il ne saurait exister deux énoncés contradictoires et vrais en même temps » (Aristote), alors il faut se rendre à l’évidence : l’une de nous se trompe.

En savoir plus sur l’article de Edwige Mouttou, du 25/02/2023

Partager :

Sur le même sujet

Ça pourrait vous intéresser

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *